Partouze VS Libertinage

 

On pourrait croire que l’un et l’autre vont de paire et c’est d’ailleurs l’un des clichés les plus tenaces sur le libertinage. Mais rien ne saurait être moins vrai. Petit tour d’horizon des pratiques libertines.

Le sexe pluriel entre cliché et réalité.

Pour des non initiés, la partouze démarre dès lors que l’on est plus de deux… Et dans l’esprit de beaucoup, cela devient facilement obscène. Il en va différemment pour les libertins, qui ont tout un vocabulaire spécialisé pour parler des plaisirs charnels et une approche de la chose tout aussi nuancée. Donc non, les libertins ne sont pas tous de grands amateurs de grosses partouzes qui tâchent. Ce sont avant tout des gens raffinés.

Le trio

Revenons à notre fameux cliché sur la pluralité sexuelle, en prenant par exemple, Cassandra et Léandro, mignon petit couple dans la trentaine souhaitant pimenter leurs ébats. Ils invitent donc Julia, la jolie voisine du dessous, étudiante aux jupes courtes de son état. Eh bien, même si à un moment donné de la soirée, la voluptueuse Julia se retrouve à demi-nue, la tête entre les cuisses brûlante de Cassandra, pendant que Léandro pénètre cette dernière avec sensualité, d’un point de vue Libertin, non cela n’est pas une partouze. C’est un « simple » trio. Et comme il y a deux femmes pour un homme, on appelle cela un trio FFH ou HFF. (Deux hommes et une femme seront par conséquent un trio HHF ou FHH).

La partie carrée

Maintenant, ajoutons à ce petit monde Carl, le beau brun très caliente qui partage la vie de Julia. Ce n’est toujours pas une orgie mais une partie carrée, qui peut elle-même avoir plusieurs combinaisons possibles. Mettons nous en situation, si vous le voulez bien. La soirée débute par un repas sympathique, l’ambiance est bonne et chacun est détendu. Il y a eu ce qu’il faut d’alcool pour, mais pas trop non plus. Pendant la discussion, la main de Carl jusqu’ici sur les jambes de Julia, commencent à remonter avec douceur sous sa jupe. La belle écarte les cuisses pour le laisser passer et celui-ci en profite pour glisser un doigt sous sa culotte en coton blanc. Fascinés, Cassandra et Léandro les regardent faire tout en poursuivant la discussion. Léandro s’enfonce alors un peu plus dans le sofa et commence à passer ses mains sous le pull de sa dulcinée, lui titillant le bout des seins. Celle-ci émet un gémissement qui vient accompagner ceux déjà bien avancées de Julia. Les deux couples échangent alors, un regard complice. Quelle sera la suite des festivités ?

Scénario numéro un : le côte-à-côtisme

Carl tout en gardant sa main active, s’agenouille entre les jambes de Julia dont il agace langoureusement la vulve délicate. Cassandra, que ce spectacle excite au plus au point, a déboutonné le jean de Léandro et enfourche ce dernier. Comme elle n’a pas mis de dessous, leurs deux sexes mis à nus se touchent et se caressent avec délice, pendant que le jeune mâle s’emploie à lèche la somptueuse poitrine de sa belle. À ce stade là, on peut déjà parler de côte-à-côtisme bien que ce terme désigne aussi la suite évidente des évènements, c’est-à-dire le moment où chaque couple commencera à faire l’amour à côté l’un de l’autre mais sans contact l’un avec l’autre. (D’où le nom de côte-à-côtisme donc…)

Scénario numéro deux : le mélangisme et l’échangisme

Changeons quelque peu la donne de départ : au lieu remonter en douceur sous les jupes de sa compagne Julia, c’est de celles de Cassandra dont Carl va s’occuper. Pendant ce temps, Julia qui est tout aussi coquine que son compagnon, entreprend Léandro. Ses mains agiles ont fait sauter la boutonnière de son jean et elle s’active déjà sur la verge tendue qui ne semblait n’attendre qu’elle. Si les choses en restent là, c’est-à-dire si chaque couple se mélange ainsi mais qu’il n’y a aucune pénétration « hors couple », on parle alors de mélangisme. En revanche, du moment où Léandro pénétrera la douce chaleur de Julia ou bien Cassandra, au bord de l’extase suppliera Carl de la prendre sans plus tarder, alors on pourra parler d’échangisme. Cela n’exclut d’ailleurs pas que les 4 protagonistes se rejoignent les uns les autres dans leurs ébats.

4+1 = ?

Maintenant si l’on ajoute un partenaire de plus à cette joyeuse bande, alors seulement nous pouvons parler de partie fine. Mais pas encore de partouze. Pourtant ce sont toutes deux des orgies qui réunissent les mêmes composantes : sexe et pluralité. Certes, mais la différence essentielle réside dans le raffinement : la partie fine comme son nom l’indique, implique une certaine luxure, un jeu de séduction – Oui, même quand on sait  que l’on est là pour « ça » – une sensualité et surtout un respect des envies de chacun. Quant à son alter ego porno, la partouze… Eh bien, disons qu’elle est à la partie fine ce que les « morts de faim » (mdf) sont aux libertins.

Alors la prochaine fois que vous souhaiterez entreprendre un couple sur nouslibertins.com, vous saurez désormais que le sexe pluriel est avant tout question de qualité et non de quantité.

Photo : pexels

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