Dirty Talk, ajouter des mots crus quand on fait l’amour

Dans une relation complice et sans tabou, les mots crus peuvent devenir un puissant aphrodisiaque, un langage qui n’appartient qu’à vous, pour exprimer le désir et même – oui – l’amour de l’autre. Alors, serez-vous suffisamment audacieux pour vous essayer au dirty talk ?

Le dirty talk niveau 1: lui dire ce dont on a envie

Vous nous direz, c’est un peu la base du truc. Oui, mais ce n’est pas évident pour tout le monde. Donc si on débute en la matière, on commence par encourager son partenaire dans ce qu’il ou elle est en train de faire. Les termes salaces ne sont pas un pré-requis pour débuter. On peut se contenter de simplement décrire ce qui se passe et ce que ça nous fait ressentir, avec des mots du quotidien. C’est déjà une bonne entrée en matière.

Exemples de dirty talk très soft :

  • Hum ! Qu’est-ce que c’est bon !
  • Oh oui, comme ça ! Encore ! Continue ! Plus fort !

Exemples de dirty talk soft :

  • J’adore quand tu me caresses de cette façon et que tu me pinces comme ça
  • J’aime passer ma langue ici et sentir ton corps frémir
  • Quand tu attrapes mes fesses comme ça, ça me donne envie que tu me prennes par derrière

Le dirty talk niveau 2: appeler un chat un chat

On monte d’un level et on se met à nommer les parties du corps  de l’autre et le sien propre. On peut utiliser des mots classiques ou coquins, par contre on évite les petits surnoms pas très glam (exit les « quéquettes », « minous » et autres « mamelles »)… A moins, bien sûr, d’être sûr de leur pouvoir érotique. (Après tout, chacun sa cam.)

Exemples de dirty talk un peu moins soft :

  • J’adore sentir ton sexe dur contre le mien, ça me donne envie de le sentir en moi
  • J’aime quand tu écartes tes cuisses, voir tes lèvres et les embrasser
  • J’ai très envie de te prendre en levrette

Le dirty talk niveau 3: utiliser des mots vulgaires

Bien sûr, avant de se lancer, on sera attentif à l’ambiance générale, à l’humeur de son partenaire et à son envie de parler et de se faire parler cru. Une fois ces différentes variables vérifiées, il suffit de continuer d’exprimer son ressenti et ses envies mais en utilisant des termes un peu plus salaces. Pratiquer le dirty talk ce n’est pas changer de personnalité, c’est simplement oser laisser la parole à la bête de sexe qui est en vous.

Exemples de dirty talk un peu plus hard :

  • J’ai très envie de te baiser contre le mur
  • Ça me fait bander de bouffer ta petite chatte qui dégouline
  • J’ai envie que tu me pompes jusqu’à la moelle

Le dirty talk niveau 4 : oser être directif ET vulgaire à la fois

Bon tout est dans le titre. Mêmes recommandations que précédemment : on vérifie auparavant que tout le monde est bien dans le mood pour du sexe sale qui tâche, puis on se lâche.

Exemples de dirty talk hard :

  • Oh oui ! Prends-moi le cul ! Enfonce-moi ta grosse queue !
  • Baise-moi la bouche !
  • Je veux que tu m’enfonce un doigt et que tu me bouffes la chatte en même temps

Le dirty talk niveau 5 : on sort l’artillerie lourde

Alors là, on passe carrément aux gros mots. Donc grosse, grosse vigilance, voire même un mot de sécurité, ça fait pas de mal. Si l’on veut que ça reste aphrodisiaque pour tout le monde, on évite que ça tourne à l’insulte gratuite ou au harcèlement… !

Exemples de dirty talk vraiment hard (à réserver à un public averti) :

  • T’es la plus chaude des petites putes. Tu me fais bander comme un âne.
  • T’aimes ça quand je te pompe comme une grosse salope ?
  • Alors comme ça, tu crois que toi et ta petite bite vous arriverez à me faire jouir ? Viens me montrer ça…

La question du timing

Oui, c’est aussi une chose assez importante à prendre en compte. Dire à l’autre ce que l’on ressent, ce qui nous fait envie, c’est bien. Mais à quel moment le fait-on ? Tout dépend de l’objectif.

Si par exemple, vous voulez faire gentiment monter la sauce, exciter l’autre au fur et à mesure de la journée via des sextos ou  encore si la soirée commence à peine, alors allez-y progressivement, en remontant tranquillement l’échelle du dirty talk, niveau par niveau.

Si en revanche, vous êtes plus dans l’optique de vous exciter mutuellement pendant l’acte lui-même et que vous êtes déjà tous deux couverts de sueur et de l’autre, pas de souci ! Tant que tout le monde est à l’aise avec ça, vous pouvez utiliser à votre convenance n’importe quel niveau de dirty talk.

Et tant qu’on y est, pourquoi pas ne pas carrément l’intégrer à un petit jeu de rôles ? Pensez aux accessoires, aux jouets, aux costumes, à la scène… Bref, ce sont milles possibilités qui s’offrent à vous ! Alors, finalement, le parler cru, vous en pensez quoi ?

Photo : pexels

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