Le bonheur de la sodomie sans douleur !

Il suffit d’une mauvaise expérience pour que la sodomie, déjà mal aimée, soit bannie à tout jamais de vos pratiques de couple… Et même au-delà ! Voici quelques trucs et astuces pour la pratiquer sans douleur pour votre plus grand bonheur !

« Ce n’est pas sale, c’est ton corps « 

A.C.C.E.P.TE.R
Gros, gros principe de base : l’acceptation. Peu importe lequel d’entre vous sera actif ou passif, il vous faut, à tous les deux, dépasser tout a priori que vous pourriez avoir sur la sodomie. Or grâce à notre sacro-sainte société bien-pensante et son carcan de règles sociales et morales, des aprioris sur la sodomie, il y en a quelques-uns ! Pourtant :

  • Non, ce n’est pas contre-nature, ou en tout cas, pas plus que la fellation ou le cunni mais a priori, les questions de morales ne sont plus si importantes que ça dans ces moments-là, si ? Bon bah vous verrez, avec la sodomie, c’est pareil. C’est tellement bon, qu’on y pense plus.
  • Non, vous faire prendre ainsi ne diminue pas votre respectabilité, Mesdames.
  • Non, vous faire prendre ainsi ne diminue pas votre virilité, Messieurs.
  • Et ça ne vous rend pas non plus moins hétéro

Accepter que la sodomie n’est ni une pratique dégradante, ni malsaine mais au contraire une nouvelle source de plaisir, c’est déjà un premier pas pour une pratique sans douleur. Car si vous partez dans l’idée que ce que vous faites est mal, alors vous serez stressé.e et par conséquent, votre anus contracté… Et donc peu enclin à la sodomie.

On se détend le string

Ce qui est un peu dans la droite ligne de ce que l’on vient de dire. Plus vous serez tendu, plus vos muscles seront contractés, vous promettant une sodomie 100% douloureuse.

Il peut y avoir plusieurs raisons à ce que vous soyez tendus :

  • Manque de temps, petit coup à la va-vite
  • Stress que ce soit « sale »
  • Peur d’avoir mal

Toutes ces raisons sont valables mais plus important toutes ces situations peuvent être éliminées. D’abord, on ne débute pas la sodomie quand on n’a pas le temps de prendre son temps justement ! Comme dirait les Bigoudens, « a bonne cuisine ça prend du temps ». La sodomie itou. Prenez le temps de vous poser, de vous câliner, de vous caresser. Vous pouvez, une heure avant l’acte si vous avez un peu anticipé la chose, vous insérer un plug. Vos muscles se détendront peu à peu. Et bien sûr, n’oubliez pas l’anulingus, clé des plus merveilleuses sodomies !

Si vous avez peut que soit sale, relativisez. Déjà, le canal anal est rarement plein et il y a peu de chance que vous ayez des « fuites ». Ensuite, si vous pensez à l’anulingus, alors certes, votre partenaire va vous lécher le fondement, celui-là même où sortent les matières fécales. Mais comme avant une fellation ou un cunni, il vous suffit de vous nettoyer avant. Et si vous pensez qu’il y aura pénétration linguistique, là encore, nettoyez la partie concernée mais en gardant à l’esprit que cela ne concerne que quelques centimètres. Enfin, si vous voulez vraiment être sûr.e de vous à 200%, vous pouvez aussi pratiquer un lavement anal.

« Aie confiance »

Reste la peur d’avoir mal. Là malheureusement, c’est le serpent qui se mord la queue. Plus vous aurez d’appréhension, plus vous serez tendu.e, plus vous aurez de chances d’avoir mal. Mais la bonne nouvelle c’est que l’inverse est aussi vrai : plus vous arriverez à canaliser vos peurs, plus vous serez détendu.e, moins vous aurez de chances d’avoir mal. Or pour ce faire, il n’y a qu’une seule solution : se faire mutuellement confiance.

Si ce n’est pas déjà le cas, apprenez à dialoguer pendant le sexe. Discutez ensemble de vos appréhensions respectives et déterminez ainsi un cadre dans lequel vous vous sentez tous les deux à l’aise. Important également, celui qui endosse le rôle actif n’est pas obligé de s’occuper seul de l’introduction. La personne passive peut tout à fait gérer cette partie-là. Cela lui permet de retrouver un minimum de contrôle et de gérer au mieux ses sensations afin qu’elles ne deviennent pas douleurs. Et dans tous les cas, il est primordial que la personne qui a le rôle actif soit très attentive à son ou sa partenaire. Dès que celui ou celle-ci dit « Stop », l’autre doit s’arrêter immédiatement et ne surtout, surtout, SURTOUT PAS forcer quoique ce soit au prétexte qu’il ou elle en a trop envie. Ce serait le meilleur moyen de mettre un terme définitif à la sodomie dans votre couple ! Alors qu’au contraire, si la personne sodomisée, sent qu’elle peut-être en confiance, elle aura plus de facilité à se détendre.

Quelques trucs et astuces en plus

Ne loupez pas l’occasion de vous aider de quelques accessoires bien utiles. Tout d’abord les plugs, comme nous l’avons dit précédemment, ils sont à insérer au moins une heure avant. Choisissez de préférence un petit modèle. Idem pour les gods, n’ayez pas les yeux plus gros que le ventre, commencez petit.

Les lubrifiants sont également très utiles. Il en existe de deux sortes : à l’eau ou au silicone. Les premiers ont tendance à s’évaporer assez rapidement mais sont compatibles avec les sex-toys et les préservatifs, alors que les seconds ne le sont pas mais ont l’avantage de durer plus longtemps et de vous assurer une lubrification sans pareil !

Enfin, rien ne vaut le DIY. Si vous appréhendez trop la pratique de la sodomie mais que vous aimeriez quand même tester, alors commencez par vous explorer seul, avec un doigt humide, puis des jouets. Peu à peu, vous apprendrez à mieux connaître votre corps et à être plus réceptif/ve aux sensations de plaisir qu’il peut vous procurer.

Photo : pexels

Le guide du plaisir anal : La Sodomie

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